BRUNETAUD Gaëlle - "Marie-Kerguelen" - Paris : Ed. L'Harmattan, 2007. ISBN 978-2-296-080829. 148 pages

"J'ai perdu mon premier enfant, Marie-Kerguelen, née et décédée à 22 semaines de grossesse après 5 ans de stérilité. J'ai écrit pour surmonter l'épreuve, puis j'ai voulu partager mes mots. Pour aider les autres à comprendre qu'une vie était une vie, quel que soit le temps passé dans le ventre ou sur la terre. Pour les aider à comprendre qu'on pouvait chérir un être qui n'avait fait que passer. Pour les aider aussi à comprendre que mon histoire avec Marie-Kerguelen était une histoire d'amour, et pas une tragédie à cacher. Comme tous ceux que vous rencontrez au travers de votre association, une fois passée la rage, la tristesse, la douleur, j'ai grandi au travers de cette épreuve traversée. Cette expérience est devenue un livre, "Marie-Kerguelen. Gaëlle".   Voici : -  l'adresse du blog, en ligne, où chacun peut ajouter ses commentaires :  http://marie-kerguelen.over-blog.com/ - l'adresse du site internet : www.marie-kerguelen.fr Le livre "Marie-Kerguelen" pourra être commandé à partir du site web (paiement en ligne) ou par courrier, en envoyant un e-mail à gaelle@marie-kerguelen.fr Pour toutes informations complémentaires vous pouvez utiliser cet e-mail : gaelle@marie-kerguelen.fr   "Lorsque l’enfant disparaît après s’être fait longuement attendre, lorsque le ventre se déchire pour laisser échapper - malgré soi - ce tout petit que l’on abrite depuis des mois, offrant son corps comme un rempart à la fragilité de la Vie qui dessine forme humaine, lorsque la maternité prend des allures de fin du monde, lorsque l’heure de la rencontre devient celle de l’au revoir, beaucoup de mamans deviennent la proie d’une souffrance et d’un désespoir violents et indicibles, innommables. C’est de cette souffrance-là dont il est question dans ce récit : Gaëlle Brunetaud nous raconte son long parcours de femme en quête de maternité, puis son petit bout de chemin avec Marie-Kerguelen, leur fille attendue avant d’être conçue, pour laquelle elle a mis 5 mois de sa vie dans une parenthèse d’amour et de patience, parce que la grossesse était sans cesse menacée. Gaëlle met ici des mots sur l’impensable, tout en pudeur, tout en finesse. Elle nous permet de toucher du doigt la violence faite à une mère meurtrie en la découvrant comme au travers d’un voile léger qui flotte au gré d’un souffle pudique et discret. Elle rend pensable l’impensable et ouvre un chemin sur lequel « l’im-pansable » peut devenir « pansé », l’inacceptable accepté et la Vie retrouvée. Merci Gaëlle. Sophie H."

Retour bibliographie/discographie/filmographie

Retour page d'accueil