L’acrobate
Je te laisse emporter mes rêves et mes espoirs
Mon Robin, tu resteras pour toujours en moi
Petit bonhomme, tu es tombé dans un grand trou noir
Et moi, moi... dans le flou de ma vie, tu vois, je n'avance pas
A l'orée de mes souvenirs, il y aura ton joli petit visage
Mais chaque nuit je subis de ton corps meurtri cette terrible image
Je garderai au plus profond de mon cœur cette immense joie
Du jour où tu serais né toi... mon roi...
Mon petit Robin voulait être acrobate
Mais il est devenu ange
Dans ce monde ou tout s’échange
Et sur moi des éclairs de foudre s’abattent
La douleur, comme un poignard
Va et vient violemment en moi
Elle ne prend pas sa place, elle ne s'installe pas...
Robin voulait être acrobate...
Robin voulait être... acrobate
Fabienne, septembre 2006 à la maternité après la naissance de Robin
† Voir les poèmes "Maternité
perdue" et
"Je t'écoute"
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