A ma fille Anaïs

 

 

Je te rêvais, t’imaginais comblant mes espérances

Quand j’ai su que tu étais en moi, tu m’as illuminé de ta présence

 

Tu bougeais et communiquais tant avec moi, nous étions en symbiose

Mais parce que tout n’est pas acquis, parce que la vie n’est pas toujours rose

 

Ton petit cœur s’est arrêté avant même que tu puisses nous connaître

Tu as rejoint les anges au plus haut des cieux avant même de naître

 

Petit être si pur mais si fragile, tu es parti vivre une autre vie

L’amour que je te porte est sans limites, il va bien au-delà de l’infini

 

Ange de mon cœur, ange du bonheur, tu es à la fois si loin et si proche

Je t’imagine partout autour de moi et te parle, c’est ce qui nous rapproche

 

Lorsque je souhaite te voir de jour, il me suffit d’allumer une bougie

En levant les yeux au ciel,

Je vois comme tu es belle,

Car tu es mon étoile qui brille dans la nuit

 

Ange intouchable, ange inoubliable, si beau, si tendre, si éphémère

Quel bonheur tu m’as fait en me faisant mère

 

Tu m’as donné la joie de porter un enfant

Ange de mon cœur, tu t’en es allé au firmament

 

 

A ma fille Anaïs

Ta maman qui t’aime, mars 2005

 

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